La chloroquine est promue par certains spécialistes comme un éventuel traitement prometteur contre le coronavirus. Un décret limite désormais la délivrance de Plaquenil en officine à ses indications médicales strictes.

Chloroquine, hydroxychloroquine : quelles différences ?

La chloroquine est un médicament essentiellement prescrit pour le traitement ou la prévention du paludisme. L’hydroxychloroquine est quant à lui un de ses dérivés, essentiellement prescrit en rhumatologie pour soigner le lupus, la polyarthrite rhumatoïde ou encore comme prévention de la lucite estivale. Il est commercialisé en France sous le nom de Plaquenil.
Ces deux médicaments ont été élaborés entre les deux guerres mondiales par des chimistes allemands et sont tous deux commercialisés par le laboratoire Sanofi. La Nivaquine a obtenu son autorisation de mise en marché (AMM) en 1998 et le Plaquenil en 2004.

 

La chloroquine est un médicament essentiellement prescrit pour le traitement ou la prévention du paludisme. L’hydroxychloroquine est quant à lui un de ses dérivés.

 

Un décret limitant la délivrance de Plaquenil

Depuis l’essai prometteur du Dr. Raoult, le Plaquenil suscite beaucoup d’espoir pour l’élaboration d’un traitement contre le Covid-19. Désormais, un la délivrance de cet antipaludéen en officine est encadrée par un décret paru ce jeudi, interdisant notamment son exportation.
Ce médicament n’est pas utilisé « dans la prise en charge du Covid-19 en [médecine de] ville » comme le souligne l’Agence du médicament (l’ANSM) mais ce traitement est actuellement très demandé.

Le décret apparu aujourd’hui limite ainsi la délivrance du Plaquenil en officine à ses indications médicales strictes à savoir : polyarthrite rhumatoïde, lupus, et en prévention des lucites et des allergies au soleil. Il interdit l’exportation des spécialités contenant de l’hydroxychloroquine ou l’association lopinavir/ritonavir, des molécules expérimentées dans le cadre de l’essai Discovery.

 

Depuis l’essai prometteur du Dr. Raoult, le Plaquenil suscite beaucoup d’espoir pour l’élaboration d’un traitement contre le Covid-19.

 

Limiter les risques de rupture

L’objectif de ce décret est de « protéger » et d’ « éviter les risques de rupture » des traitements des patients qui en ont besoin explique le Dr. Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.
Le décret confirme également qu’à titre dérogatoire, « l’hydroxychloroquine et l’association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d’un médecin aux patients atteints par le Covid-19 » comme l’a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran en début de semaine et qui a ajouté que la délivrance d’hydroxychloroquine serait réservée aux cas graves.

Cela doit se faire « dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile ».

 

L’objectif de ce décret est de « protéger » et d’ « éviter les risques de rupture » des traitements des patients qui en ont besoin explique le Dr. Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.

 

Un décret limite la délivrance de Plaquenil, un médicament qui a suscité beaucoup d’espoir pour le traitement du Covid-19.

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