Si le fait qu’une partie de l’Amazonie brûle chaque année est un phénomène normal, il est particulièrement aggravé par des activités humaines. La Nasa alerte sur cette situation qui pourrait aboutir à un point de non-retour. Le principal point faible du poumon vert de la planète est son manque d’approvisionnement en eau.

Hausse de 84% des départs de feux

L’Amazonie a connu des incendies d’une envergure sans précédent au mois d’août dernier. En effet, près de 7853 km2 sont partis en fumée au cours des neuf premiers mois de l’année 2019. Le Brésil, qui abrite 60% de la forêt amazonienne, a recensé une hausse de 84% des départs de feux par rapport à l’année précédente et l’Amazonie brûle toujours actuellement.

 

L’Amazonie a connu des incendies d’une envergure sans précédent au mois d’août dernier. En effet, près de 7853 km2 sont partis en fumée au cours des neuf premiers mois de l’année 2019.

 

L’atmosphère au-dessus de l’Amazonie s’est considérablement asséchée

Afin de comprendre ce phénomène, la Nasa a analysé les données des 20 dernières années. Constat : l’atmosphère au-dessus de l’Amazonie s’est considérablement asséchée, ce qui rend cet environnement plus vulnérable aux incendies.

Pour Armineh Barkhordarian, du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, auteur principale de l’étude, plus de la moitié de cette aridité est due à l’augmentation des gaz à effet de serre et la déforestation serait responsable du reste. Les scientifiques en concluent que la fragilité de l’Amazonie est donc totalement due aux activités humaines.

 

Afin de comprendre ce phénomène, la Nasa a analysé les données des 20 dernières années concernant le poumon vert de la planète. Constat : l’atmosphère au-dessus de l’Amazonie s’est considérablement asséchée, ce qui rend cet environnement plus vulnérable aux incendies.

 

L’évaporation de l’eau

La forêt amazonienne est la plus grande forêt tropicale du monde mais il s’agit d’un écosystème fragile. La végétation y puise l’eau par les racines puis la relâchent sous formes de vapeurs qui, en se condensant, forment des nuages puis de la pluie. Ainsi, le poumon vert de la planète génère près de 80% de la pluie dont elle a besoin.

Cependant, lorsque l’air est asséché et que la température augmente, les arbres doivent « transpirer » pour se refroidir. Les sols ne contiennent en revanche plus assez d’eau pour recharger leurs réserves et ainsi, la végétation se tarit. Cercle vicieux : les départs de feux prennent et s’étendent beaucoup plus facilement. « Si cela continue, la forêt pourrait ne plus être capable de s’alimenter seule » prévient Sassan Saatchi, co-auteur de l’étude et chercheur au JPL.

 

La forêt amazonienne est la plus grande forêt tropicale du monde mais il s’agit d’un écosystème fragile. La végétation y puise l’eau par les racines puis la relâchent sous formes de vapeurs qui, en se condensant, forment des nuages puis de la pluie.

 

Dans un rapport de la Nasa, les chercheurs expliquent que l’assèchement de la forêt Amazonienne est dû aux activités humaines. Ces dernières provoquent un assèchement de la forêt et menacent cet écosystème fragile. Un point de non-retour pourrait être atteint.

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