La HAS (Haute autorité de Santé) appelle à reprendre d’urgence les vaccinations interrompues pendant le confinement. Selon les observations d’Epi-phare, durant le confinement, la consommation de vaccin a diminué de 35% à 71%.

La HAS lance un appel d’urgence

Selon Epi-phare, « il y a eu un effondrement de la consommation sur toute la période initiale du confinement de -35% à -71% pour les vaccins ». Face à ce constat, la Haute autorité de Santé (HAS) a lancé ce mardi un appel d’urgence pour inciter à la reprise de la vaccination.

Cet appel concerne aussi bien les nourrissons que « les adultes qui ont des maladies chroniques, des fragilités particulières » rapporte à l’AFP Élisabeth Bouvet, infectiologue et présidente de la Commission technique des vaccinations de la HAS. Il s’agit selon elle d’une « double préoccupation » car pour les enfants, « le rattrapage qui a lieu à partir du 11 mai (début du déconfinement progressif, ndlr), est insuffisant ».

L’infectiologue craint que « Le déficit reste important pour la rougeole, avec le risque de revoir resurgir des épidémies et de perdre le regain de vaccination qu’on avait semble-t-il réussi à obtenir contre cette maladie contagieuse. ».

Selon la HAS, on estime à « 44.000 le nombre de nourrissons âgés de 3 à 18 mois » qui n’ont pas reçu de vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les méningites dues à la bactérie Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B.

 

Cet appel concerne aussi bien les nourrissons que « les adultes qui ont des maladies chroniques, des fragilités particulières » rapporte à l’AFP Élisabeth Bouvet.

 

Une baisse de 35% à 71% de la vaccination

Selon les observations d’Epi-phare publiées vendredi dernier, « il y a eu un effondrement de la consommation sur toute la période initiale du confinement de -35% à -71% pour les vaccins ». Selon Pr. Bouvet « on a su assez vite, avec la première enquête Epi-phare, qu’il y avait une réduction des vaccinations», notamment «des vaccins penta et hexavalents qui ne sont faits que chez le petit enfant de 0 à 2 ans », et rapporte des « diminutions, en proportion, de moins 20% à moins 30% des doses de vaccins achetées, ce qui correspond à une diminution de la couverture vaccinale ».

Début avril, la HAS préconisait le maintien de l’ensemble des vaccinations obligatoires des nourrissons, celles recommandées au-delà de 2 ans pouvant être reportées jusqu’à la fin du confinement.

Pour Pr. Bouvet, « L’autre problème, ce sont les adultes qui ont des maladies chroniques, des fragilités particulières » à propos des vaccins contre le tétanos et le pneumocoque.

Plus de 90.000 personnes sont concernées par les vaccins à rattraper pour les vaccins anti-papillomavirus (HPV), 123.000 pour le ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et 450.000 pour les vaccins antitétaniques destinés aux rappels des enfants (hors nourrissons), selon le rapport Epi-phare.

 

Selon les observations d’Epi-phare, durant le confinement, la consommation de vaccin a diminué de 35% à 71%. 90.000 personnes sont concernées par les vaccins à rattraper pour les vaccins HPV.

 

La HAS (Haute autorité de Santé) appelle à reprendre d’urgence les vaccinations interrompues pendant le confinement. Selon les observations d’Epi-phare, durant le confinement, la consommation de vaccin a diminué de 35% à 71%. 90.000 personnes sont concernées par les vaccins à rattraper pour les vaccins HPV, 123.000 pour le ROR et 450.000 pour les vaccins antitétaniques destinés aux rappels des enfants (hors nourrissons), selon le rapport Epi-phare.

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