Le 10 février a lieu la journée internationale de l’épilepsie, une maladie neurologique qui touche près d’un pour-cent de la population en France. Cette année, l’association Epilepsie France souhaite alerter sur le fait que 10% des malades seraient mal diagnostiqués.

Qu’est-ce que l’épilepsie ?

L’épilepsie est une maladie neurologique qui s’exprime par le fonctionnement anormal, aigu et transitoire de l’activité électrique du cerveau. Ce dysfonctionnement entraine des crises épileptiques ou crises comitiales. On ne parle pas d’épilepsie quand une crise est unique mais quand les crises se répètent pendant un certain temps de la vie d’un individu. Ces crises ayant plusieurs formes d’expression et d’évolution, on ne parle pas d’une mais de plusieurs épilepsies.
Une crise d’épilepsie peut entrainer des mouvements convulsifs, des chutes, des absences, des pertes de connaissance, des automatismes gestuels ou encore un relâchement des sphincters.

 

Une crise d’épilepsie peut entrainer des mouvements convulsifs, des chutes, des absences, des pertes de connaissance, des automatismes gestuels ou encore un relâchement des sphincters.

 

Une journée de sensibilisation

Le 10 février a lieu la journée internationale de l’épilepsie. C’est l’occasion de rappeler les bons gestes à adopter face à une personne en pleine crise : il est inutile de mettre un objet dans la bouche de la personne atteinte ou de l’empêcher de se débattre. La meilleure attitude est de la placer en position latérale de sécurité et de la protéger des regards curieux ou effrayés.

Cette année, l’association Epilepsie France a particulièrement souhaité profiter de cette journée pour attirer l’attention sur le fait que 10% des malades seraient mal diagnostiqués « Les erreurs diagnostiques concernent environ 10% de la population épileptique générale : crises non reconnues comme épileptiques, ou manifestations non épileptiques considérées à tort et traitées comme de l’épilepsie, avec risque d’escalade thérapeutique ». Cela est dû en partie à l’hétérogénéité des symptômes qui retarde souvent le diagnostic et la prise en charge.

L’association déplore par ailleurs un « manque d’organisation de la filière de soins. Un médecin généraliste reçoit moins de 10 heures de formation à l’épilepsie en 8 ans d’études » d’autant plus que moins de 10% des patients sont suivis par un neurologue.

D’autre part, l’accès aux examens diagnostics ( notamment l’électroencéphalogramme (ECG) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ) est de plus en plus difficile et les délais d’attente de plus en plus longs ( souvent au-delà de six mois ).

Enfin, si dans 70% des cas les traitements médicamenteux permettent à contrôler les crises suffisamment pour que les patients mènent une vie « quasi normale », les ruptures de stocks des antiépileptiques sont fréquentes. Par exemple, la Di-Hydan a connu plusieurs ruptures de stock entre 2012 et 2018 dont une de trois ans.

 

Si dans 70% des cas les traitements médicamenteux permettent à contrôler les crises suffisamment pour que les patients mènent une vie « quasi normale », les ruptures de stocks des antiépileptiques sont fréquentes.

 

Le 10 février a lieu la journée internationale de l’épilepsie, une maladie neurologique qui concerne près d’un pour-cent de la population française. L’association Epilepsie France souhaite alerter sur le fait que 10% des malades seraient mal diagnostiqués.

_______________________________________________

 

Pour ne rien rater, suivez-nous sur les réseaux sociaux 🙂

  

_______________________________________________