Selon une enquête menée par Cadremploi, plus d’un cadre sur deux avoue avoir connu un burn out professionnel.
Le syndrome d’épuisement professionnel
D’après un sondage publié lundi matin par Cadremploi, sur les 1123 cadres interrogés, plus de la moitié affirment avoir déjà été touché par un burn out, ou syndrome d’épuisement professionnel, et 36% affirment avoir été partiellement touchés. Concernant les personnes touchées, seuls 57% ont été arrêtées par un médecin mais plus d’un tiers affirment avoir déposé une demande de rupture conventionnelle pour quitter leur emploi, tandis que 22% ont démissionné.
Des chiffres en hausse
Ce sondage est d’autant plus étonnant que cinq auparavant, une étude menée par le cabinet de prévention des risques Technologia indiquait que 12% de la population active est en risque de burn out et 19% des cadres. Une autre étude menée par Stimulus deux ans auparavant indiquait que près de 25% des salariés français étaient en « hyperstress ». Ce récent sondage mené par Cadremploi montre donc une hausse très importante du nombre de cas de burn out professionnels.
Les causes du burn out professionnel
Toujours dans le cadre du sondage Cadremploi, les participants ont évoqué diverses causes. La pression professionnelle arrive en tête, suivie d’une charge de travail trop importante, d’un manque de reconnaissance et enfin, du stress au travail. Si l’Organisation Mondiale de la Santé ne reconnaît toujours pas le burn out comme « maladie professionnelle », elle considère désormais qu’il s’agit d’un « phénomène lié au travail ».
Selon un sondage mené par Cadremploi, plus d’un cadre sur deux affirme souffrir de burn out professionnel. Les causes sont multiples mais l’Organisation Mondiale de la Santé ne reconnaît toujours pas le syndrome d’épuisement professionnel comme une maladie.
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