Selon une récente étude américaine, le cerveau des femmes vieillirait moins vite que celui des hommes. Si ces résultats sont difficiles à expliquer, ils permettraient de comprendre certaines maladies dégénératives.

Les femmes auraient un cerveau plus jeune

Selon une récente étude américaine, parue le 4 février dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States, l’âge du cerveau dépendrait du sexe. En effet, le cerveau des femmes serait plus jeune que celui des hommes, à âge équivalent. Cette différence évolutive permettrait d’expliquer le développement de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs ont ainsi analysé les cerveaux de 205 adultes aux fonctions cognitives jugées normales. Les mesures de l’utilisation du glucose, de la consommation d’oxygène et de l’irrigation sanguine ont alors été mesurées en passant cinq à six scanners à chaque participant. Les scientifiques ont ensuite évalué l’âge de chaque personne à partir de ces données, avant de confronter ces estimations à leur âge réel.

 

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Cette différence évolutive permettrait d’expliquer le développement de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer

 

Une différence observée, quel que soit l’âge

L’étude a révélé que les données du cerveau des femmes laissent supposer qu’elles sont légèrement plus jeunes, et ce qu’elles soient âgées de 20 ans ou de 82 ans. Manu S. Goyal a ainsi expliqué à CNN que « Cela prouve que le sexe a un effet sur le vieillissement du cerveau, métaboliquement parlant ». Si les scientifiques ont du mal à expliquer cette différence, ils supposent dans leur étude que « Les hormones pourraient être un facteur médiateur spécifique ; les œstrogènes améliorent la plasticité synaptique chez les cobayes rongeurs et pourraient ainsi contribuer à maintenir un métabolisme cérébral plus jeune ».

 

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Les femmes auraient un cerveau plus jeune que les hommes

 

Une récente étude américaine révèle que le cerveau des femmes vieillit moins rapidement que celui des hommes. Si les scientifiques ont du mal à expliquer cette différence, ces résultats permettraient de comprendre certaines maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

 

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