Le 25 mars, c’était la journée mondiale de la procrastination ! Ne rien faire, repousser à demain ce que l’on peut faire le jour-même… ou presque. Une tare ? Pas vraiment puisque procrastiner serait en réalité bon pour la santé.

 

Qu’est-ce que la procrastination ?

Par définition, la procrastination consiste à temporiser. Remettre toujours au lendemain. Peut-être en connaissez-vous dans votre entourage. Votre collègue incapable de vous rendre à temps ce compte-rendu de réunion en avance ? Votre copine qui reste des heures à regarder des vidéos sur Youtube plutôt que de remplir sa fiche d’impôt à rendre pour demain ? Ou peut-être, êtes-vous vous-même un(e) procrastinateur/trice.

Si vous êtes un(e) procrastinateur/trice né(e), on vous a sûrement déjà traité de fainéant(e), de nonchalant(e), de personne insupportable voire peu fiable. Et oui, la procrastination n’a pas bonne presse. Et pourtant, procrastiner ne serait pas mauvais… en tout cas pour le procrastinateur.

 

Un boost pour la créativité 

Procrastiner (tout comme s’ennuyer) est bon pour la créativité ! Plutôt que de vous lancer à corps perdu dans une tâche qui vous fait peur, vous procrastinez ? Ce n’est pas forcément un problème. En effet, pour le site Psychology Today, même si vous ne vous en rendez pas compte, votre temps passé à procrastiner vous permet en réalité de collecter de (bonnes) idées et d’être plus créatif quand vous vous mettrez réellement au travail.

 

votre temps passé à procrastiner vous permet en réalité de collecter de (bonnes) idées

Un coup de pouce pour le stress

Procrastiner est également bon pour la santé mentale. Imaginons que vous avez un important document à rendre, mais vous décidez de regarder un bon épisode de votre série préférée ou de faire des quizz sur Buzzfeed en attendant. En procrastinant, vous permettez à votre organisme de se calmer et de se détendre avant de vous mettre à la tâche. En faisant une activité qui vous fait plaisir avant de commencer à travailler sur votre document tant redouté, votre stress diminuera et vous ne serez que plus productif pour vous y atteler par la suite. Il faut bien sûr après, ne pas oublier de se remettre au travail : le stress peut ensuite réapparaître si vous vous y prenez trop tard.

 

En procrastinant, vous permettez à votre organisme de se calmer et de se détendre avant de vous mettre à la tâche

Bon pour la concentration

Procrastiner permet aussi de mieux se concentrer. Si vous avez par exemple un compte rendu de réunion à rendre pour demain, vous y mettre au dernier moment devrait stimuler toute votre concentration pour arriver à rendre votre document dans les temps. En revanche, si vous n’êtes pas pressé par le temps, vous aurez plus tendance à vous éparpiller. Les procrastinateurs ont également tendance à savoir mieux travailler sous pression (du fait de toujours travailler dans l’urgence).

 

Même si la procrastination est connue pour ses nombreux inconvénients, elle possède aussi beaucoup d’avantages. Si vous n’êtes pas fan de la procrastination, vous pourrez vous essayer à l’exercice au moins le 25 mars, à l’occasion de sa journée mondiale. A moins que vous ne préfériez repousser au 26…