Depuis 1993, le 25 novembre a lieu la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, proclamée par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Cette journée a pour objectif de sensibiliser et d’informer sur ce fléau qui touche des femmes et des filles à travers le monde, et d’autant plus en cette période de pandémie de Covid-19.

Une journée de sensibilisation contre la violence à l’égard des femmes

Le 25 novembre a lieu la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, proclamée par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette date a été choisie en hommage aux soeurs Mirabal, militantes politiques dominicaines, assassinées le 25 novembre 1960.

Ainsi, en 1993, l’Assemblée générale de l’ONU adopte la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, décrète cette journée mondiale et défini le terme de « violence à l’égard des femmes » comme : « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. ».

 

Le 25 novembre a lieu la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, proclamée par l’Organisation des Nations Unies (ONU).

 

La violence à l’égard des femmes à travers le monde

Aujourd’hui, on estime qu’une femme sur trois est victime d’agressions physiques ou sexuelles au cours de sa vie. Cette donnée accablante fait de la violence à l’égard des femmes et des filles l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Comme le dénonce l’ONU, la violence à l’égard des femmes « demeure également l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent. ».

La violence à l’égard des femmes peut être sous forme de violence physique, sexuelle ou psychologique, telle que :

  • La violence d’un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide).
  • La violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-
    harcèlement).
  • Le trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle).
  • La mutilation génitale féminine.
  • Le mariage précoce.

 

Aujourd’hui, on estime qu’une femme sur trois est victime d’agressions physiques ou sexuelles au cours de sa vie. Cette donnée accablante fait de la violence à l’égard des femmes et des filles l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde.

 

La pandémie fantôme

Dans le contexte de la pandémie mondiale de Covid-19, ce fléau s’est d’autant plus accentué. Depuis le début de la pandémie, différentes rapports démontrent que tous les types de violence contre les femmes et les filles ont augmenté, surtout la violence domestique.

Les services essentiels tels que les abris contre la violence domestique et l’assistance téléphonique ont atteint leur capacité maximale. Dans certains pays, les appels aux lignes d’assistance ont été multipliés par cinq. L’ONU considère cela comme une pandémie fantôme qui sévit en parallèle de celle du Covid-19.

Pour lutter contre ce fléau, ONU Femmes a lancé la campagne Tous UNiS afin de mettre fin à la violence à l’égard des femmes d’ici 2030. Elle se déroule cette année du 25 novembre au 10 décembre et le thème de ces 16 jours d’activisme est «  Orangez le monde : Financez, intervenez, prévenez, collectez !   ». La couleur orange, une couleur vive, a été choisie pour alerter et attirer l’attention du public. Pendant cette campagne, ONU Femmes donne la parle aux victimes, activistes et partenaires actifs de l’ONU sur le terrain pour rapporter ce qu’il se passe depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Vous pouvez vous aussi agir en utilisant les hashtags #Orangezlemonde, #16Jours et #GénérationÉgalité pour partager ces témoignages, pour témoigner vous-mêmes, pour échanger sur la violence envers les femmes, ou encore pour pour partager des éléments de ce kit d’ONU Femmes pour les réseaux sociaux avec des messages et des visuels en anglais, en français, en espagnol, en russe, en arabe et en chinois.

 

Dans le contexte de la pandémie mondiale de Covid-19, ce fléau s’est d’autant plus accentué. Depuis le début de la pandémie, différentes rapports démontrent que tous les types de violence contre les femmes et les filles ont augmenté, surtout la violence domestique.

 

Du 25 novembre au 10 décembre, ONU Femmes milite contre la violence à l’égard des femmes et des filles, qui touche près d’une femme sur trois au cours de sa vie et qui constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Agissez également sur les réseaux sociaux en utilisant les hashtags Orangezlemonde, #16Jours et #GénérationÉgalité !

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