L’heure du dîner aurait une incidence sur le développement des cancers du sein et de la prostate. C’est en effet le résultat d’une récente étude espagnole.
Une étude sur l’incidence de l’heure du repas sur le risque de cancer
Récemment publiée dans la revue médicale International Journal of Cancer, une étude démontre l’impact de l’heure du dîner sur les risques de développement des cancers du sein chez la femme et de la prostate chez l’homme. Les chercheurs de l’Institute for Global Health ( ISGlobal ) ont en effet étudié 621 patients soufrant d’un cancer de la prostate et 1205 femmes atteintes du cancer du sein, ainsi que 872 hommes et 1321 femmes témoins.
Les scientifiques ont ainsi demandé aux participants d’indiquer leurs horaires de repas et de coucher, ainsi que leurs habitudes alimentaires, afin d’établir un lien avec le risque de développement des deux types de cancers évoqués.
Dîner tard augmenterait les risques de 25%
Si de précédentes études ont déjà relevé que diner tard et dormir peu de temps après pouvait avoir des effets néfastes sur la santé, cette étude a mis en évidence le fait que cette habitude favoriserait même le risque de cancer.
En effet, les scientifiques de l’ISGlobal ont découvert que les personnes prenant généralement leur dîner après 21h ou moins de deux heures avant de dormir, augmenteraient leur risque de développer certains cancers de 25%. Pour le docteur Manolis Kogevinas, principal signataire de l’étude, il est préférable de manger tôt afin de limiter ces risques « Notre étude conclut que l’adhésion aux habitudes alimentaires diurnes est associée à un risque plus faible de cancer ».
Mais selon le docteur Dora Romaguera qui a dirigé les travaux « d’autres recherches sur l’être humain sont nécessaires pour comprendre les raisons de ces résultats, mais tout semble indiquer que le moment du sommeil affecte notre capacité à métaboliser la nourriture ».
Une récente étude espagnole a révélé que dîner tard augmenterait jusqu’à 25% le risque de développer certains cancers, notamment celui de la prostate chez l’homme et du sein chez la femme. De quoi réfréner les fringales nocturnes !
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