Des chercheurs américains ont réalisé une étude démontrant que les personnes facilement irritables ou ayant mauvais caractère présentent plus de risque de décéder d’une seconde crise cardiaque dans les deux années qui suivent la première.

L’irritabilité, un facteur de risque ?

Des chercheurs de l’Université du Tennessee (Etats-Unis) ont cherché à savoir si l’irritabilité était un facteur de risque de décès. Ils ont publié les résultats de leur étude dans la revue de la Société européenne de cardiologie.

Pendant 24 mois, les chercheurs ont suivi 2321 participants ayant survécu à une crise cardiaque. Selon le Dr. Tracey Vitori, principal auteur de l’étude, les patients dits « hostiles », à savoir sarcastiques, cyniques, irritables, impatients ou emplis de ressentiments, ont plus de risques de décider d’une seconde crise cardiaque dans les 24 mois suivants la première, que les autres.

 

Des chercheurs de l’Université du Tennessee (Etats-Unis) ont cherché à savoir si l’irritabilité était un facteur de risque de décès. Ils ont publié les résultats de leur étude dans la revue de la Société européenne de cardiologie.

 

L’impact des émotions sur la santé

Alors que les patients souffrant d’anxiété et/ou de dépression sont généralement suivis lorsqu’ils souffrent d’un trouble cardiaque, l’irritabilité est un état émotionnel auquel on prête peu d’attention. Pourtant, « l’hostilité est liée aux maladies cardiovasculaires depuis les années 1950, mais nous ne comprenons toujours pas pleinement pourquoi » explique le Dr. Vitori. L’expert assure par ailleurs que « l’ajout d’une évaluation de l’hostilité permettrait d’identifier les patients à risque de décès prématuré. ».

 

Alors que les patients souffrant d’anxiété et/ou de dépression sont généralement suivis lorsqu’ils souffrent d’un trouble cardiaque, l’irritabilité est un état émotionnel auquel on prête peu d’attention.

 

Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Tennessee démontre que l’irritabilité est un facteur de risque de décès chez les personnes ayant eu un infarctus. En effet, les personnes « hostiles » présentent plus de risque que les autres de décéder d’un second infarctus dans les 24 mois suivants le premier.

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