Au Japon, un médicament a été mis au point par une intelligence artificielle. Il va bientôt être testé sur des humains. Cette phase de test survient 12 mois après, contre quatre ans et demi habituellement.

Un médicament mis au point par une intelligence artificielle

Au Japon, un médicament a été mis au point par une intelligence artificielle (IA). Ce traitement a été développée par Exscientia, une start-up britannique et par le laboratoire pharmaceutique japonais Sumitomo Dainippon Pharma.

Cette nouvelle molécule est destinée aux personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Ce médicament va prochainement être testé sur des humains. Il a atteint cette phase d’essai clinique en l’espace de douze mois, contre quatre ans et demi environ généralement, indique le Financial Times.

 

Au Japon, un médicament a été mis au point par une intelligence artificielle (IA). Ce traitement a été développée par Exscientia, une start-up britannique et par le laboratoire pharmaceutique japonais Sumitomo Dainippon Pharma.

 

Des « principes scientifiques solides »

Pour parvenir à la conception de ce médicament baptisé DSP-1181, la startup Exscientia a mis au point des algorithmes qui ont généré des dizaines de millions de compositions différentes. Les algorithmes ont par la suite trié les formules pour ne retenir que la plus susceptible d’avoir un effet bénéfique sur les récepteurs du cerveau impliqués dans la pathologie.

Sir John Bel, un professeur de médecine qui n’a pas participé au projet, estime que le procédé s’est déroulé « en un nombre bien inférieur d’étapes, ce qui est vraiment impressionnant » et repose sur des « principes scientifiques solides ».

 

Pour parvenir à la conception de ce médicament baptisé DSP-1181, la startup Exscientia a mis au point des algorithmes qui ont généré des dizaines de millions de compositions différentes.

 

L’IA en pharmacologie

L’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle avaient déjà été utilisées afin de déterminer de nouvelles catégories de patients à qui l’on pouvait prescrire des médicaments existants. Ce nouveau procédé utilisé pour concevoir des formules inédites, efficaces et sans danger pour les humais s’est révélé bien plus complexe.
Cette découverte est donc une grande avancée dans le secteur pharmacologique assisté par les algorithmes. Andrew Hopkins, dirigeant d’Exscientia, se félicite du fait que ces algorithmes  «  peuvent être appliqués à tous les types de traitements contre de nombreuses maladies en oncologie ou des pathologies rares ou cardiovasculaires ».

 

L’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle avaient déjà été utilisées afin de déterminer de nouvelles catégories de patients à qui l’on pouvait prescrire des médicaments existants.

 

Une start-up britannique et des chercheurs japonais ont eu recourt à l’intelligence artificielle afin de concevoir un médicament destiné aux personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Ce médicament baptisé DSP-1181 va bientôt être testé sur des humains. Cette phase de test clinique survient 12 mois seulement après la fabrication du médicament, contre quatre ans et demi en moyenne généralement.

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