Les protections hygiéniques internes comme les tampons et les cups menstruelles présentant un risque de choc toxique, l’Agence nationale de sécurité sanitaire ( Anses ) réclame aux fabricants une information plus claire sur les règles d’hygiène à respecter.

Des tests sur les protections intimes

L’Agence nationale de sécurité sanitaire ( Anses ) a récemment publié des résultats d’évaluations complémentaires concernant la sécurité des protections intimes dans un nouvel avis. Ce dernier s’est concentré sur les tampons et les cups menstruelles et notamment le lien entre leur utilisation et le risque de développer le syndrome du choc toxique (SCT).

L’Anses explique que “Ces essais ont révélé la présence de substances chimiques dans les tampons et les coupes menstruelles, mais sans dépassement des seuils sanitaires. D’autre part, l’Anses n’a pas mis en évidence de relation directe entre les propriétés physico-chimiques des matériaux de ces protections intimes et un risque d’augmentation du SCT”.

L’Agence « recommande néanmoins aux fabricants d’améliorer la qualité de ces produits afin d’éliminer ou de réduire au maximum la présence des substances chimiques ».

 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire ( Anses ) a récemment publié des résultats d’évaluations complémentaires concernant la sécurité des protections intimes dans un nouvel avis.

 

Le syndrome du choc toxique (SCT)

Si le syndrome du choc toxique (SCT) est rare ( 20 personnes par an en France en moyenne ), il demeure potentiellement très grave, mais le risque de le développer est davantage lié aux conditions d’utilisation des protections internes et au respect de quelques règles d’hygiène.

Le SCT est généralement lié à la présence de la bactérie staphylocoque doré et survient lorsque cette dernière se développe plus que ce qu’il ne faudrait, ce qui entraine la production d’une toxine bactérienne qui pénètre dans la circulation sanguine et qui peut affecter de nombreux organes.

 

Si le syndrome du choc toxique (SCT) est rare ( 20 personnes par an en France en moyenne ), il demeure potentiellement très grave.

 

Manque d’informations claires sur le SCT

Selon l’Anses, les packagings et les notices d’utilisation des protections internes n’expliquent pas suffisamment les risques de SCT et n’indiquent pas les règles d’hygiène à respecter pour l’éviter. L’agence appelle ainsi les fabricants à « améliorer l’affichage des informations clé (symptômes du SCT menstruel, durée de port, etc.) sur l’emballage, par exemple via la création d’un logo », notamment sur celui des coupes menstruelles.

 

Selon l’Anses, les packagings et les notices d’utilisation des protections internes n’expliquent pas suffisamment les risques de SCT et n’indiquent pas les règles d’hygiène à respecter pour l’éviter.

 

Les règles d’hygiène

Parmi les règles d’hygiène à respecter impérativement en cas d’usage de protection interne, il y a le lavage des mains avant la pose de la protection, la stérilisation de la coupe entre deux utilisations, la vidange de la coupe ou le changement de tampon toutes les 4 à 8h et le choix d’une protection adaptée au flux menstruel. L’Anses recommande également de ne pas utiliser de tampon ou de cup s’il y a un antécédent de SCT menstruel et préconise l’utilisation d’une protection externe la nuit « compte tenu de la durée de port » puisque le risque de développer le SCT augmente avec la durée de port de la protection interne.

 

L’Anses recommande de ne pas utiliser de tampon ou de cup s’il y a un antécédent de SCT menstruel et préconise l’utilisation d’une protection externe la nuit.

 

L’Anses réclame aux fabricants de protections hygiéniques internes (cups, tampons) d’informer de manière plus claire les consommatrices des risques liés au syndrome du choc toxique (SCT).

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