Des chercheurs Français ont mis au point un logiciel qui permet de prédire si un patient atteint du cancer risque une rechute dans les 5 années à venir. Cette nouvelle découverte permet de mieux définir les traitements préventifs.

Un logiciel pour prédire les récidives

Au Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc (CGFL) à Dijon, des chercheurs Français se sont penchés sur la prévention des récidives de cancer, afin d’établir si un lourd traitement préventif est nécessaire ou non. Ils ont mis au point un logiciel gratuit et disponible sur un simple PC, qui permet de prédire qui risque une rechute dans les cinq années à venir. C’est au cours de cette période que l’ont peut réellement parler de guérison. «On voulait faire un outil informatique automatique et gratuit qui permette de savoir qui va récidiver ou pas» explique Valentin Derangère, chercheur au CGFL.

Jusqu’à présent, presque tous les malades se voyaient prescrire une chimiothérapie et un traitement préventif aux effets secondaires très handicapants, même si bon nombre de patients ne risquaient pas de rechute. C’est dans cette mesure que ce nouveau logiciel est une véritable avancée dans la prévention des récidives de cancer.

 

Au Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc (CGFL) à Dijon, des chercheurs Français se sont penchés sur la prévention des récidives de cancer, afin d’établir si un lourd traitement préventif est nécessaire ou non.

 

85% de réussite

Pour parvenir à mettre au point cette technologie, l’équipe de l’Inserm a eu recours à QuPath, un logiciel en open-source qui peut lire des plaques, les échantillons recouverts de lamelles de verre et observables au microscope.

Valentin Derangère explique le processus : « on lui a appris à repérer les tissus, sains ou non, puis à chercher des correspondances pour établir un diagnostic » en partant de tissus issus de 80 patients atteints du cancer du colon.

À l’aide de cette nouvelle bibliothèque, le logiciel est devenu capable d’établir un pronostic et permet au professeur François Ghiringhelli, directeur de l’unité de l’Inserm, d’affirmer « on sait qui va récidiver sur une période de cinq ans. ». Valentin Derangère se félicite d’un « taux de réussite de 85% ». Le logiciel devrait encore être testé avant qu’une autorisation de demande sur le marché soit faite d’ici « un an ou deux ans ».

 

Pour parvenir à mettre au point cette technologie, l’équipe de l’Inserm a eu recours à QuPath, un logiciel en open-source qui peut lire des plaques, les échantillons recouverts de lamelles de verre et observables au microscope.

 

Un logiciel a été élaboré par des chercheurs du CGFL à Dijon. Il permet de prédire quels patients atteints d’un cancer risquent de récidiver avec une précision de 85%. Cela permet d’éviter à de nombreux patients de prendre des traitements préventifs inutiles.

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