De nombreuses inquiétudes sont suscitées par la pandémie mondiale de coronavirus. Parmi les interrogations les plus récurrentes : le covid-19 se transmet-il dans l’air ? Actuellement, aucune étude ne permet de l’affirmer.

Des particules virales dans l’air ambiant ?

La pandémie mondiale de coronavirus suscite de nombreuses inquiétudes et interrogations. De nombreuses personnes se demandent notamment s’il est possible que le virus puisse rester en suspension dans l’air en quantité suffisante pour être infectieux.
Pour rappel, le virus peut se propager par contact avec les muqueuses ou par la salive et être projeté dans l’air quelques instants par une toux ou un éternuement.

Plusieurs recherches ont été menées afin de savoir si le Sars-Cov-2 (virus responsable de la maladie Covid-19) peut rester en suspension dans l’air durablement. Parmi ces recherches, une étude a été menée par une équipe nord-américaine et a consisté à diffuser le virus par un brumisateur dans un environnement contrôlé. D’après les résultats publiés le 17 mars, les particules d’eau d’une taille inférieure à 5 micromètres peuvent rester en suspension dans l’air durant au moins trois heures, tout en étant chargées du virus.

 

Pour rappel, le virus peut se propager par contact avec les muqueuses ou par la salive et être projeté dans l’air quelques instants par une toux ou un éternuement.

 

Une dispersion des particules en situation réelle

Cependant, cette étude ne suffit pas à affirmer que le virus peut se propager dans l’air et contaminer d’autres personnes. En effet, lorsqu’une personne tousse ou éternue, elle produit des gouttelettes qui tombe et non pas une brume comparable à celle vaporisée au cours de l’étude. D’autre part, le fait que des particules chargées du virus, issues d’une brume en laboratoire, puissent rester en suspension dans l’air ne prouve pas qu’elles peuvent infecter l’être humain en situation réelle.

À l’extérieur, les particules microscopiques seraient très rapidement dispersées par les courants d’air et le vent. De ce fait, hors d’un environnement confiné, il serait donc très improbable d’être exposé à suffisamment de particules virales pour être infecté en respirant.

D’autre part, chez l’humain, l’exposition à seulement une copie isolée ou même à quelques dizaines d’unités, ne suffit pas à déclencher une infection virale. Jonathan Ball, un virologue britannique, explique par ailleurs que « si le virus se propageait très facilement à cause de la présence d’un petit nombre de virus « flottants » sous forme d’aérosols dans le vent, nous nous attendrions à ce que le nombre moyen de personnes contaminées par un individu infecté soit très élevé. Ce n’est pas le cas ».

Par ailleurs, au cours d’une étude chinoise publiée le 5 mars, les chercheurs avaient échoué à identifié des traces du virus dans les prélèvements d’air réalisés de manière répétée, à 10cm du visage d’un patient infecté.

 

À l’extérieur, les particules microscopiques seraient très rapidement dispersées par les courants d’air et le vent. De ce fait, hors d’un environnement confiné, il serait donc très improbable d’être exposé à suffisamment de particules virales pour être infecté en respirant.

 

La pandémie mondiale de covid-19 suscite de nombreuses interrogations. De nombreuses personnes se demandent notamment s’il est possible que le virus puisse rester en suspension dans l’air en quantité suffisante pour être infectieux. D’après plusieurs études, il est très improbable que le virus infecte l’humain simplement en respirant.

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