Cette année, la mise en place des gestes barrières pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 a permis d’éviter toutes les autres épidémies saisonnières ainsi que les formes graves de certaines maladies comme la grippe, la gastroentérite ou encore la bronchite.

Les gestes barrières 

Pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, des gestes barrières ont été mis en place comme le port du masque, la distanciation sociale et le lavage régulier des mains. Les restaurants, bars, cinémas, théâtres etc ont également dû fermer leurs portes. Toutes ces mesures ont permis de diminuer la propagation du Covid-19, mais également d’autres maladies saisonnières et pour certaines pathologie comme la bronchite, de diminuer le cas de formes graves.

 

Pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, des gestes barrières ont été mis en place comme le port du masque, la distanciation sociale et le lavage régulier des mains.

 

Baisse des cas de gastroentérite

Cet hiver, le virus de la gastroentérite est beaucoup moins actif en France, le nombre de consultation en cabinet, chez SOS médecins ayant diminué, ainsi que le nombre de passage aux urgences à cause de cette maladie.

La gastroentérite est une maladie infectieuse, virale ou bactérienne se manifeste par une diarrhée et des vomissements. Elle se transmet par un virus très contagieux, notamment via des surfaces contaminés ou par contact entre individus. L’application des gestes barrières a ainsi considérablement réduit la propagation du Covid-19 mais aussi du virus de la gastro.

Diminution des formes graves de bronchites

Cette saison, si le nombre cas de bronchites bénignes a augmenté et que le virus circule autant que les hivers précédents, il y a moins de forme grave. Il n’y a eu « que » 23 passages aux urgences cette année selon Santé Publique France, contre 83 à 108 passages entre 2017 et 2020, pour 100.000 personnes à cause d’une bronchite aiguë.

Une bronchite aiguë est une infection respiratoire qui se caractérise par une toux sèche, et parfois de la fièvre. Elle est très fréquente chez les nourrissons et les jeunes enfants.

Aucun cas grave de grippe

Selon le dernier bulletin épidémiologique de Santé publique France en date du 3 février, il n’y a « pas de circulation active des virus grippaux identifiée par les réseaux de surveillance dédiés ». Depuis le 5 octobre dernier, il n’y a eu aucun cas grave de grippe en métropole.

Plusieurs experts expliquent au cours du 25ème Congrès de Pneumologie de Langue Française que « L’absence de grippe a été attribuée aux mesures barrières, mais ce n’est probablement pas la seule raison : la diminution des voyages internationaux a certainement aussi joué un rôle. En effet, certains pays d’Amérique du Sud où les mesures pour le contrôle de la Covid-19 étaient insuffisantes ont aussi vu leurs taux de grippe fortement baisser ».
Toutefois, les épidémies de grippe pouvant être plus actives en février et mars, il faudra attendre la fin de l’hiver afin d’établir un réel bilan.

 

Cet hiver, le virus de la gastroentérite est beaucoup moins actif en France, le nombre de consultation en cabinet, chez SOS médecins ayant diminué, ainsi que le nombre de passage aux urgences à cause de cette maladie.

 

Cet hiver, l’application des gestes barrières a permis la diminution de plusieurs épidémies saisonnières telles que la gastroentérite et la grippe. Cela a également diminué le nombre de cas graves de bronchite.

_______________________________________________

 

Pour ne rien rater, suivez-nous sur les réseaux sociaux 🙂

  

_______________________________________________