Grâce à une grande étude clinique menée dans les services d’oncologie des hôpitaux de Lyon, le dépistage des cancers pourraient bientôt être facilité. D’ici deux ans, une simple prise de sang permettrait de diagnostiquer un cancer en mesurant le taux d’une protéine dans le sang.

Une étude clinique de grande ampleur

Depuis plus d’un an, les services d’oncologie des hôpitaux civils de Lyon ( HCL ) suivent près de 420 patients atteints de 16 types de cancers différents. Ces derniers participent à un programme de recherche qui permettrait de révolutionner le dépistage et le traitement des cancers.

Cette étude baptisée « Oncopro » doit se dérouler pendant huit ans. Les conclusions définitives sont attendues d’ici 2026 et doivent valider le rôle essentiel que pourrait jouer la protéine progastrine dans le dépistage et l’évolution de nombreux types de cancers. Cela permettrait de diagnostiquer un cancer bien avant l’apparition de graves symptômes, à l’aide d’une simple prise de sang pour mesurer le taux de progastrine.

 

Cette étude baptisée « Oncopro » doit se dérouler pendant huit ans. Les conclusions définitives sont attendues d’ici 2026 et doivent valider le rôle essentiel que pourrait jouer la protéine progastrine dans le dépistage et l’évolution de nombreux types de cancers.

 

La progastrine, un biomarqueur du cancer ?

Oncopro est coordonnée par Benoît You, professeur en oncologie aux HCL, et associée à la société ECS Progastrin créée par des chercheurs montpelliérains. En 2017, de premiers résultats avaient été publiés par Dominique Joubert-Floch et son équipe et révélaient un lien entre la présence de taux élevés de la progastrine dans le sang et l’apparition d’un cancer, mais également la signature multicancers de ce biomarqueur.

 

Oncopro est coordonnée par Benoît You, professeur en oncologie aux HCL, et associée à la société ECS Progastrin créée par des chercheurs montpelliérains.

 

De premiers tests sanguins d’ici deux ans

L’étude Oncopro pourrait permettre la mise sur le marché d’un test de dépistage sanguin d’ici deux ans, tandis que le rôle de la progastrine dans l’évolution et le traitement des cancers sera évalué au cours des huit années suivantes.

Les chercheurs vont ainsi évaluer le taux de progastrine avant et après une chimiothérapie
dans le sang des 420 participants, qui seront placés sous surveillance le long de leur prise en charge médicale. Cette avancée représente une véritable révolution qui bouleverserait toute l’oncologie.

 

L’étude Oncopro pourrait permettre la mise sur le marché d’un test de dépistage sanguin d’ici deux ans, tandis que le rôle de la progastrine dans l’évolution et le traitement des cancers sera évalué au cours des huit années suivantes.

 

Des chercheurs des services d’oncologie des hôpitaux de Lyon étudient le rôle de la progastrine. Cette protéine permettrait de révéler la présence de plusieurs types de cancer. Son rôle dans l’évolution et la prise en charge des cancers sera également étudié au cours des huit années durant laquelle se déroule l’étude Oncopro. Des premiers tests sanguins capables de diagnostiquer un cancer devraient être mis sur le marché d’ici deux ans, une véritable révolution en oncologie.

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