Depuis le 15 janvier, de nombreux médicaments comme le Doliprane, l’aspirine, l’Advil ou encore Maxilase ne sont plus disponibles en libre-service dans les pharmacies. Pour limiter leur mauvais usage, l’agence du médicament a imposé leur placement derrière le comptoir.

Les médicaments retirés des rayons en libre-service

Le Doliprane, l’aspirine ou encore Advil ne sont plus en libre service dans les pharmacies depuis le 15 janvier. Ces médicaments très utilisés restent vendus sans ordonnance mais il faut désormais obligatoirement les réclamer au pharmacien. Cette mesure a été prise par l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ( ANSM ) afin de limiter les risques liés à un mauvais usage « Ces médicaments ne pourront plus être présentés en libre accès dans les pharmacies » et « devront tous êtres placés derrière le comptoir du pharmacien » ce qui « renforce le rôle de conseil du pharmacien auprès des patients qui souhaitent en disposer sans ordonnance ».

 

Le Doliprane, l’aspirine ou encore Advil ne sont plus en libre service dans les pharmacies depuis le 15 janvier. Ces médicaments très utilisés restent vendus sans ordonnance mais il faut désormais obligatoirement les réclamer au pharmacien.

 

Les médicaments concernés

Cette nouveauté concerne les médicaments contenant du paracétamol tels que Doliprane et Efferalgan par exemple, mais aussi certains inflammatoires non stéroïdes comme l’ibuprofène ou encore l’aspirine. Les comprimés contre le mal de gorge bénin à base d’alpha-amylase comme Maxilase sont également concernés, en raison du risque d’allergies qu’ils présentent.

 

Cette nouveauté concerne les médicaments contenant du paracétamol tels que Doliprane et Efferalgan par exemple, mais aussi certains inflammatoires non stéroïdes comme l’ibuprofène ou encore l’aspirine.

 

Lutter contre le mauvais usage et le surdosage

Ces médicaments sont généralement utilisés en automédication comme antidouleurs ou contre la fièvre et les maux de gorge. Cette mesure a donc été prise par l’ANSM afin de limiter les mauvais usages de ces médicaments, qui comportent de nombreux risques. Par exemple, une surdose de paracétamol peut provoquer de graves lésions du foie pouvant entrainer la mort, comme ce fut le cas de Naomi Musenga en 2017.

Quant aux anti-inflammatoires non stéroïdes, ils « sont notamment susceptibles d’être à l’origine de complications rénales, de complications infectieuses graves et sont toxiques pour le fœtus en cas d’exposition à partir du 6e mois de grossesse » selon l’agence du médicament.
Enfin, les médicaments à base d’alpha-amylase peuvent provoquer des allergies, généralement au niveau de la peau ( urticaires et démangeaisons ), mais aussi des difficultés respiratoires, une chute de tension ou encore un gonflement du visage.

 

Les comprimés à base d’alpha-amylase peuvent provoquer des allergies, généralement au niveau de la peau ( urticaires et démangeaisons ), mais aussi des difficultés respiratoires, une chute de tension ou encore un gonflement du visage.

 

L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ( ANSM ) a imposé le retrait de certains médicaments des rayons en libre service et leur placement derrière le comptoir. Cette mesure a pour objectif de limiter les risques liés à un mauvais usage de ces médicaments comme le surdosage.

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