Selon une récente étude scientifique canadienne, la consommation d’édulcorants pendant la grossesse et l’allaitement augmenterait le taux de graisse du futur bébé.

Remplacer le sucre par des édulcorants ?

Pour éviter une prise de poids trop importante au cours de leur grossesse, certaines femmes délaissent le sucre pour des édulcorants hypocaloriques tels que l’aspartame, la stévia ou encore l’acésulfame-k, que ce soit pour sucrer des boissons ou certains plats. Cependant, selon une récente étude canadienne publiée dans la revue spécialisée Gut, la consommation d’édulcorants au cours de la grossesse peut perturber le microbiote intestinal ou flore intestinale du bébé.

 

Pour éviter une prise de poids trop importante au cours de leur grossesse, certaines femmes délaissent le sucre pour des édulcorants hypocaloriques tels que l’aspartame, la stévia ou encore l’acésulfame-k, que ce soit pour sucrer des boissons ou certains plats.

 

Une étude sur l’impact des édulcorants au cours de la grossesse

L’étude publiée le 29 janvier a été menée sur des rats de laboratoire et a montré qu’au cours de la grossesse, la consommation d’édulcorants, qu’ils soient naturels ou non, peut « perturber la régulation du poids, le contrôle du glucose et le microbiote intestinal chez les mères et leur progéniture ».

En effet, les chercheurs ont constaté des changements dans le microbiote de la progéniture des pattes ayant consommé des édulcorants. Les auteurs de l’étude ont recouru à la greffe fécale afin de montrer l’influence directe de ce microbiote altéré sur la hausse du risque d’obésité. Résultat : les rats greffés ont pris plus de poids et ont eu davantage de problèmes de régulation de la glycémie ( taux de sucre dans le sang ) que les rongeurs qui n’ont pas été greffés.

 

L’étude a montré qu’au cours de la grossesse, la consommation d’édulcorants, qu’ils soient naturels ou non, peut « perturber la régulation du poids, le contrôle du glucose et le microbiote intestinal chez les mères et leur progéniture ».

 

Le Dr. Raylene Reimer, chercheur au sein du département de biochimie et de biologie moléculaire de l’Université de Calgary explique « Les édulcorants hypocaloriques sont considérés comme sûrs pendant la grossesse et l’allaitement, cependant, des preuves sont en train d’émerger d’études humaines pour suggérer qu’ils peuvent augmenter le poids corporel et d’autres facteurs de risque cardiovasculaire. Même la stévia, qui est saluée étant comme une alternative naturelle à l’aspartame et à d’autres édulcorants artificiels hypocaloriques, a montré un impact similaire sur l’augmentation du risque d’obésité au début de la vie ».

Ainsi, par précaution, mieux vaut éviter de consommer des édulcorants au cours de la grossesse et de l’allaitement. Il existe des alternatives naturelles plus saines au sucre blanc tels que le miel ou encore le sucre roux.

 

Par précaution, mieux vaut éviter de consommer des édulcorants au cours de la grossesse et de l’allaitement. Il existe des alternatives naturelles plus saines au sucre blanc tels que le miel ou encore le sucre roux.

 

Une récente étude a démontré que la consommation d’édulcorant au cours de la grossesse peut augmenter le taux de graisse du futur bébé, altérer sa flore intestinale et même augmenter le risque de diabète.

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