Le mois de septembre fut marquée par la Fashion Week, un évènement mode incontournable. Et cette année, il semble que la prise de conscience écologique soit au goût du jour et s’invite sur les podiums des jeunes créateurs aux plus grandes maisons.
Une prise de conscience dans le milieu de la mode
L’industrie de la mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde, après celle du pétrole. À l’heure où le réchauffement climatique est au coeur des débats, une prise de conscience semble également s’opérer dans le monde de la mode. En effet, lors de la présentation de la collection printemps-été 2020, de nombreuses initiatives écologiques ont foisonné sur les podiums.
Les jeunes créateurs écolos
Marine Serre, jeune créatrice française et lauréate du prix LVMH a donné le ton en inaugurant la Fashion Week parisienne avec son défilé « Marée noire ». La moitié des articles de cette collection sont issus de l’upcycling, une sorte de recyclage haut de gamme. Antoine Tron, créateur d’Atlein et lauréat du prix de l’Adam 2018 a également présenté une collection dont 60% est issue des stocks de jersey invendus, vêtu d’un T-shirt « Extinction Rebellion », un groupe de désobéissance civile qui ambitionne d’éveiller les consciences sur le réchauffement climatique. On peut également citer le label Afeterhomework de Pierre Kaczmarek et Elena Mottola qui redonnent une seconde vie aux objets du quotidien.
L’éveil écologique des grandes maisons
Pionnière en terme de prise de conscience écologique au sein des grandes maisons de mode, Stella McCartney condamne l’utilisation des produits issus de l’exploitation animale dès ses premières collections. Cette année, elle a ainsi dévoilé une collection composée à 75% de matériaux éco-responsables. Autre créatrice anglaise ayant adopté la mode écologique : Sarah Burton, directrice artistique d’Alexander Mc Queen, qui a confectionné une collection à partir de matériaux recyclés et de chutes de tissus. Givenchy a par ailleurs recyclé ses jeans en toile Denis des années 1990 en pièces modernes et sophistiquées tandis qu’à Milan, Gucci s’est engagé à produire des shows « zéro carbone », de même que Gabriel Hearst à New York.
Cette année, une prise de conscience écologique semble s’opérer auprès des acteurs de la mode, des jeunes créateurs aux plus grandes maisons.
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