Si certaines études ont établi un lien entre l’addiction aux smartphones et la dépression, une récente étude américaine a été réalisée pour déterminer si les smartphones peuvent à l’inverse permettre de repérer plus facilement les personnes sujettes à la dépression.

Une étude sur le lien entre smartphones et dépression

Ces dernières années, plusieurs études ont établi un lien entre l’addiction aux smartphones et la dépression. Mais récemment, des chercheurs de l’Université d’Arizona ( États-Unis ) ont tenté de savoir s’il était possible de repérer des personnes sujettes à la dépression en analysant leur comportement avec leur smartphone. Ils ont ainsi réalisé une étude publiée dans le Journal of Adolescent Health, en interrogeant 346 adolescents âgés de 17 à 20 ans, sur deux temps pendant une période totale de 3 mois.

Les volontaires étaient invités à évaluer leur sentiment de manque sur une échelle de 1 à 4 à travers un questionnaire contenant des énoncés tels que « Je panique lorsque je ne peux pas utiliser mon smartphone ». Les participants devaient également répondre à des questions permettant d’évaluer la fréquence d’utilisation de leur téléphone, leur sentiment de solitude ou encore d’éventuels symptômes dépressifs.

Pour le Professeur Matthew Lapierre, une addiction au smartphone se caractérise par une envie constante de se servir de l’objet, pouvant se traduire par une sensation de mal-être en cas de privation : « Il y a un problème quand les gens dépendent tellement de l’appareil qu’ils peuvent se sentir anxieux s’ils n’y ont pas accès et qu’ils l’utilisent au détriment de leur vie quotidienne ».

 

 

Une forte dépendance aux smartphones augmente les risques de dépression

Après avoir analysé les réponses des participants, les chercheurs ont constaté qu’une forte dépendance aux smartphones était liée à des risques accrus de développer des symptômes dépressifs. L’étude a révélé qu’un usage intensif du smartphone a tendance à isoler et à favoriser l’anxiété.

Ainsi, les chercheurs recommandent aux personnes concernées d’évaluer leur relation à leur téléphone et de s’imposer des limites si nécessaire. Le co-auteur de l’étude Pengfei Zhao préconise ainsi « Si quelqu’un recourt à son smartphone comme rempart contre le stress, il peut par exemple tenter d’autres approches plus saines, comme parler à un ami proche pour obtenir du soutien ou faire des exercices de méditation ».

 

Une forte dépendance aux smartphones augmente les risques de dépression

 

Selon une récente étude américaine menée auprès d’adolescents, plus l’on est accros à son smartphone, plus l’on a de risques de développer des symptômes dépressifs. Les auteurs de la recherche préconisent ainsi de s’imposer des limites si nécessaires et de privilégier les relations sociales ou la méditation en cas de stress.

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