Êtes-vous malheureux ? Vous sentez-vous enfermé dans un job sans queue ni tête dont vous ne voyez pas le bout ? Et si vous retourniez à vos rêves d’enfance et à vos désirs adolescents ? Une étude récente de la Darès, l’institut statistique du Ministère du Travail, s’est penchée sur « le bien-être psychologique au travail ». Vous avez toujours rêvé de construire des fusées ou d’enseigner les maths aux enfants : découvrez les métiers qui rendent heureux.

Quels métiers viser pour être heureux ?

Ce sont les ingénieurs en informatique qui arriveraient en première place du classement. Cette profession star est entourée d’autres métiers comme les cadres dans des services financiers ou administratifs, et les secrétaires. Pourquoi ? Ces jobs de bureau disposent généralement d’horaires fixes et d’une certaine sécurité. Ils permettent ainsi de donner au salarié une stabilité professionnelle qui se reflète ensuite sur son bonheur (même personnel). On vit plus tranquillement quand on n’a pas à se soucier du lendemain, n’est-ce pas ?

 

Ce sont les ingénieurs en informatique qui arriveraient en première place du classement.

 

Un peu plus loin dans la liste mais toujours dans le Top 10 des métiers à faire de toute urgence se trouvent des assistant(e)s maternel(le)s ou encore des coiffeurs/ses et des esthéticien(ne)s. Ces métiers d’aide à la personne (éducation, service…) peuvent donner au salarié un sentiment d’accomplissement, indispensable au bonheur.

 

Et quels sont donc les métiers à éviter ? 

Aide-soignants ou infirmiers ne seraient pas des plus heureux au travail, et on peut comprendre pourquoi. Avec des horaires contraignantes et une fatigue émotionnelle certaine (on voit tous les jours des gens malades), ces métiers seraient difficiles.

Agriculteurs, sylviculteurs, bûcherons mais aussi bouchers et boulangers auraient aussi la vie dure. Avec une certaine pénibilité physique et des horaires difficiles, il ne serait pas facile de s’organiser et de mener une vie personnelle épanouissante.

 

Bouchers et boulangers auraient la vie dure

 

Enfin, caissiers, cuisiniers et employés de restauration seraient malheureux du fait de leurs horaires changeantes et de leurs conditions de travail pénibles (bruit, faible autonomie).

 

Quels sont les critères pour mesurer le bonheur au travail ? 

Pour établir ce classement, plusieurs facteurs ont été pris en compte. La pénibilité physique bien sûr (travailler dans un bruit constant, devoir porter de lourdes charges, avoir à rester debout toute la journée), peut avoir des effets négatifs sur la santé. Une contrainte trop stricte de l’organisation perturbent la liberté et l’autonomie du salarié. Elle l’empêche ainsi d’être vraiment productif et épanoui. La sécurité de l’emploi est bien sûr un grand atout de lutte contre le stress. On travaillera mieux si l’on sait que l’on aura encore du travail demain. La reconnaissance pour son travail fut aussi un des critères pris en compte pour l’étude. Un salarié est plus heureux s’il sent que son travail est apprécié.

 

Non, pour être heureux, vous ne devrez pas à tout prix devenir ingénieur en informatique. Cette étude dégage cependant les grandes constantes de ce qui fait qu’un employé est heureux ou ne l’est pas. Si votre travail vous rend malheureux, demandez-vous ce qui nuit à votre bonheur. Seraient-ce les horaires qui commencent à jouer sur votre santé ? Ou l’ambiance de travail qui n’est pas optimale ? Trouvez chaussure à votre pied !

 

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