Selon les dernières estimations d’Unicancer, le premier confinement mis en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19 a causé entre 1000 et 6000 décès supplémentaires de patients souffrant de cancer, en raison d’un retard de diagnostic.

Cancer : une baisse de la prise en charge des patients 

Les effets néfastes de la pandémie de Covid-19 sont nombreux. Selon Unicancer, qui regroupe dix-huit centres de lutte contre le cancer en France et près de 25% des patients, entre 1000 et 6000 patients supplémentaires atteints d’un cancer pourraient mourir dans les années qui viennent. Ces patients n’ont pas consulté de spécialiste durant le confinement, faute de disponibilité ou par peur d’être infecté par le SARS-CoV-2 (virus responsable de la maladie Covid-19).

Selon une étude menée par Unicancer, sur les sept premiers mois de l’année 2020, le nombre de patents pris en charge a diminué de 6,8%. Cette baisse a été particulièrement importante entre avril et mai avec un recul de 21%. La baisse du nombre de nouveaux diagnostics a même dépassé les 20% dans certains établissements.

 

Selon Unicancer, qui regroupe dix-huit centres de lutte contre le cancer en France et près de 25% des patients, entre 1000 et 6000 patients supplémentaires atteints d’un cancer pourraient mourir dans les années qui viennent.

 

Un retard de diagnostic

Les conséquences de ce retard de prise en charge chez un spécialiste, un radiologue ou encore au centre anti-cancer, varient en fonction du type de tumeur ou de cancer. Les retards de dépistage du cancer du sein, du poumon et du côlon sont particulièrement inquiétants.

Jean-Yves Blay, président d’Unicancer, estime qu’il y a « 6 % de plus de risque de décès par mois de retard. Pour les patients que l’on connaissait déjà, tout va bien, le suivi a eu lieu en temps et en heure. Le problème, l’inquiétude, c’est pour les nouveaux. ». 

En 2019, on estime que 257000 personnes sont mortes d’un cancer en France.

 

Les conséquences de ce retard de prise en charge chez un spécialiste, un radiologue ou encore au centre anti-cancer, varient en fonction du type de tumeur ou de cancer.

 

Au cours du premier confinement, le nombre de patients atteints d’un cancer ayant consulté un spécialiste a fortement diminué. Unicancer s’inquiète de cette situation et estime qu’il pourrait y avoir entre 1000 et 6000 patients morts d’un cancer en plus. 

 

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