Désormais, les femmes enceintes sont considérées comme un groupe à risque face au Covid-19. Les futures mères présentent en effet entre trois à cinq fois plus de risques de développer une forme sévère de la maladie. Le virus peut par ailleurs atteindre le bébé également.

Évolution des recommandations

Alors qu’au début de la pandémie de coronavirus, les informations venant de Chine, des Etats-Unis et d’Italie se voulaient « rassurantes » concernant les femmes enceintes, ces dernières ne semblant pas à ce moment présenter plus de risques face au Covid-19 que la population du même âge explique le Professeur David Baud, chef du Service de gynécologie et obstétrique du CHUV à Lausanne, à Keystone-ATS.

Cependant des données plus récentes démontrent que les femmes enceintes présentent entre trois à cinq fois plus de risques de développer une forme sévère de la maladie. On sait par ailleurs qu’une infection de la future mère par le virus n’est pas sans conséquence pour le foetus. La Société suisse de gynécologie et d’obstétrique est ainsi en train de modifier ses recommandations comme l’explique le Professeur Baud.

 

Des données plus récentes démontrent que les femmes enceintes présentent entre trois à cinq fois plus de risques de développer une forme sévère de la maladie Covid-19.

 

Un impact sur le bébé

Le professeur Baud explique que « la maladie induit des changements dans le placenta, qui peut être infecté. Cela laisse supposer que les bébés sont moins bien nourris in utero et qu’ils pourraient développer un retard de croissance ». Si les spécialistes n’ont pas constaté de malformation, ils ont toutefois observé un retard de croissance à la naissance, ce qui implique que les nourrissons sont plus petits, plus faibles et ont plus de risques de tomber malade.

Par ailleurs, « Nous savons depuis peu que le virus peut atteindre le foetus, même en fin de grossesse. L’impact d’une infection maternelle aux 1er et 2e trimestres reste encore mal connu, raison pour laquelle les patientes infectées doivent être étroitement suivies le reste de la grossesse » ajoute le professeur qui ajoute que « ce qu’on sait est suffisamment alarmant pour que les femmes enceintes soient placées dans un groupe à risques ».

 

Si les spécialistes n’ont pas constaté de malformation, ils ont toutefois observé un retard de croissance à la naissance, ce qui implique que les nourrissons sont plus petits, plus faibles et ont plus de risques de tomber malade.

 

Alors qu’au début de la pandémie de Covid-19, les scientifiques se voulaient « rassurants », il s’avère que les femmes enceintes sont un groupe à risque. Les futures mères ont en effet trois à cinq fois plus de risques de développer une forme sévère de la maladie. Le virus peut par ailleurs atteindre le bébé également, en entrainant notamment un retard de croissance.

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