Troubles du sommeil, de l’attention, du langage … dans une interview accordée au Monde, Michel Desmurget, neuroscientifique au CNRS, alerte sur les dangers des écrans. Leur omniprésence entrainerait une décérébration à grande échelle selon lui.

La Fabrique du crétin digital

Michel Desmurget, neuroscientifique, dirige au CNRS une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale. Dans son dernier ouvrage La Fabrique du crétin digital, Les dangers des écrans pour nos enfants, il expose les dangers liés à l’omniprésence des écrans dans nos vies, qu’il considère comme un véritable problème de santé publique. Le scientifique va même jusqu’à qualifier de maltraitance le fait de laisser les enfants et les adolescents face à des écrans. L’usage abusif de ces derniers causerait entre autres des troubles du sommeil, de l’attention et du langage. Pour parvenir à ces conclusions, le neuroscientifique s’est appuyé sur les études scientifiques existantes et a détaillé les effets de l’omniprésence des écrans dans nos vies sur le comportement, la cognition et le bien-être des enfants.

 

Michel Desmurget, neuroscientifique, dirige au CNRS une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale. Dans son dernier ouvrage La Fabrique du crétin digital, Les dangers des écrans pour nos enfants, il expose les dangers liés à l’omniprésence des écrans dans nos vies

 

Un bombardement sensoriel dès le jeune âge

Dans une interview accordée au Monde, Michel Desmurget explique que parmi c’est la convergence des écrans classiques, des jeux vidéos et de tout autre types d’écrans qui est délétère pour l’enfant « De nombreuses études mettent en évidence l’impact des écrans, quels qu’ils soient, sur des retards dans le développement du langage, sur le sommeil et l’attention. Le cerveau – surtout lorsqu’il est en construction – n’est pas fait pour subir ce bombardement sensoriel ».

 

Dans une interview accordée au Monde, Michel Desmurget explique que parmi c’est la convergence des écrans classiques, des jeux vidéos et de tout autre types d’écrans qui est délétère pour l’enfant

 

Un temps d’écran extravagant

Le neuoscientifique Michel Desmurget alerte sur un temps d’écran «  pas seulement excessif » mais « extravagant ». « Aux Etats-Unis, on est à près de trois heures par jour à 3 ans, quatre heures quarante entre 8 et 12 ans et six heures quarante entre 13 et 18 ans. En France, les enfants de 6 à 17 ans passaient en moyenne, en 2015, quatre heures et onze minutes par jour devant un écran, selon l’étude Esteban menée par Santé publique France. D’autres données diffèrent un peu, mais elles sont toutes dans des fourchettes équivalentes, et, dans tous les cas, dans des proportions très élevées. Seulement 6 % à 10 % des enfants ne sont pas touchés ».

Et cette consommation excessive entrainerai une baisse cognitive à l’échelle mondiale comme le confie Michel Desmurget à RMC  « Depuis 2000, c’est la première fois que le QI commence à descendre ».

 

Cette consommation excessive d’écrans entrainerai une baisse cognitive à l’échelle mondiale comme le confie Michel Desmurget à RMC « « Depuis 2000, c’est la première fois que le QI commence à descendre ».

 

Dans son dernier ouvrage La Fabrique du crétin digital, Les dangers des écrans pour nos enfants, Michel Desmurget, neuroscientifique au CNRS, explique comment l’omniprésence des écrans dans nos vies entrainerait une décérébration à grande échelle.

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